Toujours dans ma série de fictions inspirées d’expériences et d’imagination, voici l’histoire d’Arthur, un employé visionnaire qui voulait automatiser son travail… à en devenir inutile.
Si l’IA est une révolution, son utilisation doit être intelligente. Arthur en a oublié sa règle essentielle : l’innovation qui te remplace n’en est pas une, elle est une menace.
Remplacé par une IA
Arthur était un employé modèle. Spécialiste en marketing digital, il avait une vision innovante : utiliser l’IA pour automatiser son travail et rendre son entreprise plus efficace.
💡 « Pourquoi perdre du temps à rédiger des emails quand une IA peut le faire en quelques secondes ? »
💡 « Pourquoi analyser manuellement des campagnes quand un algorithme peut tout optimiser ? »
Il avait raison sur un point : l’intelligence artificielle est puissante. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’en voulant tout automatiser, il allait se rendre lui-même obsolète…
L’obession de l’automatisation
Arthur devint rapidement un évangéliste de l’IA au sein de son entreprise. Il intégra des outils pour rédiger des posts LinkedIn, faire de la veille, générer des rapports de performance, automatiser des campagnes, répondre aux emails de clients et même (!) corriger des bugs.
- Il montra à son patron comment l’IA pouvait rédiger des articles de blog en un clic.
- Il installa un agent IA pour répondre ou appeler vocalement à des clients 24h/24.
- Il remplaça les brainstormings ou documents de présentation en réunion d’équipe par des prompts générés automatiquement.
Tout semblait fonctionner à merveille. Les résultats étaient là, le travail allait plus vite, l’agent IA performait, et Arthur était fier de son efficacité. Mais peu à peu, il s’est rendu compte qu’il n’avait quasiment plus rien à faire…
L’IA prend le contrôle
Un jour, le directeur de l’entreprise fit un constat simple :
📉 « Arthur a mis en place des outils qui font son travail à sa place. Alors… a-t-on encore besoin de lui ? »
En étudiant les processus automatisés, la direction se rendit compte que toutes ses tâches pouvaient être réalisées sans intervention humaine.
- L’IA rédigeait le contenu.
- L’IA gérait les publicités.
- L’IA analysait les performances et faisait des ajustements.
Résultat : Arthur était le génie derrière cette transformation automatisée. Paradoxalement, son propre génie l’a rendu obsolète.
L’annonce terrible
Un matin, Arthur était invité en réunion. Son directeur lui expliqua :
🔹 « Arthur, grâce à toi, l’entreprise a gagné en efficacité. »
🔹 « Mais du coup… ton poste n’a plus vraiment de raison d’exister. »
🔹 « Nous avons décidé d’investir encore plus dans ces outils, et malheureusement, cela signifie que nous devons nous séparer de toi. »
Ce fut un choc pour Arthur. Lui qui croyait avoir sécurisé sa place avec sa vision. La réalité est qu’il avait simplement accéléré sa disparition.
Quelques jours plus tard, il reçut son solde de tout compte… rédigé et envoyé automatiquement par l’IA.
Ce qu’il faut retenir de l’IA
L’intelligence artificielle est un outil extraordinaire, mais ne doit pas être utilisée sans réflexion. L’erreur d’Arthur est d’avoir voulu tout automatiser sans se demander quelle valeur humaine restait essentielle.
Moralité :
📉 L’IA est un allié, pas un remplaçant
🚀 Être précurseur, c’est bien… mais croire qu’on est indispensable, c’est un leurre.
🚀Personne n’est jamais irremplaçable dans une entreprise, mais on peut toujours chercher à apporter une vraie valeur ajoutée.
Arthur aurait pu anticiper cette situation en se positionnant différemment : au lieu de tout automatiser pour supprimer son poste, il aurait dû utiliser l’IA pour se rendre plus stratégique et mieux valoriser son expertise.
Mais il l’a compris trop tard…